Dans un mouvement qui reflète une tendance mondiale, le Japon a récemment émis un ordre de cesser et de s’abstenir contre Google, accusant le géant technologique de pratiques anticoncurrentielles. Cet article explore les détails de cette décision et ses implications pour l’écosystème Android.
Une décision historique contre Google
La Commission japonaise de la concurrence équitable (JFTC) a pris une mesure ferme contre Google, lui ordonnant de mettre fin à certaines pratiques concernant les services de recherche sur les appareils Android. Cette action s’inscrit dans une série de mesures similaires prises par les régulateurs aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Les accusations portées contre Google
Selon la JFTC, Google aurait violé la loi japonaise sur la concurrence en obligeant les fabricants d’appareils Android à privilégier ses propres applications et services de recherche. Ces exigences étaient intégrées dans les accords de licence, limitant ainsi la liberté des fabricants et des consommateurs.
Les implications pour l’écosystème Android
Android, bien que développé par Google, est utilisé par une multitude de fabricants pour leurs smartphones et tablettes. Les accords de licence sont essentiels pour l’installation préalable d’applications Google, mais la JFTC estime que Google a abusé de cette position pour étouffer la concurrence.
Une tendance mondiale
Cette décision intervient alors que Google fait face à des enquêtes et des actions similaires dans le monde entier. Un juge américain a récemment statué que Google détenait un monopole illégal dans le marché de la recherche, une affirmation qui trouve écho dans les actions de la JFTC.
Les exigences de la JFTC
La commission a demandé à Google de cesser d’imposer l’installation et la mise en avant de ses services sur les smartphones. Elle exige également que l’entreprise assouplisse les conditions restrictives liées à la distribution des revenus publicitaires, offrant ainsi plus de choix aux fabricants.
Surveillance future
Pour s’assurer de la conformité de Google, la JFTC a exigé la nomination d’un tiers indépendant chargé de superviser l’application de l’ordre au cours des cinq prochaines années.