Dans un mouvement stratégique, Greenland a annoncé la formation d’un nouveau gouvernement de coalition, à peine quelques heures avant l’arrivée du vice-président américain JD Vance. Cet événement marque un moment clé dans les relations entre les États-Unis et cette île arctique, surtout dans le contexte des récentes déclarations du président Donald Trump concernant son intérêt pour Greenland.
Un nouveau chapitre pour Greenland
Ce vendredi, Greenland a dévoilé un accord de coalition gouvernementale, signant ainsi le début d’une nouvelle ère politique. Jens-Frederik Nielsen, leader des Démocrates, prendra la tête de ce gouvernement majoritaire, appelant à l’unité face aux ambitions américaines.
Une élection marquante
Les Démocrates, favorables à une indépendance progressive du Danemark, ont triplé leur représentation lors des élections générales du 11 mars, devenant ainsi la première force politique de Greenland.
Les enjeux stratégiques
La position géographique de Greenland et ses ressources minérales inexploitées en font une pièce maîtresse pour les intérêts de sécurité américains. L’île abrite déjà une base militaire américaine, soulignant son importance stratégique.
Une visite sous tension
La délégation américaine, conduite par le vice-président Vance, devait initialement inclure des visites à Nuuk et à une course de chiens de traîneau, provoquant l’ire des autorités locales et danoises. Ces plans ont été modifiés à la dernière minute.