Dans un contexte de retrait du soutien américain aux institutions financières occidentales, la Chine appelle à un renforcement des synergies entre la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures (BAII) et ses initiatives de développement global, notamment l’Initiative Ceinture et Route. Cet article explore les implications de cette stratégie et son impact sur la scène internationale.
Un appel à l’action pour la BAII
Le Premier ministre chinois Li Qiang a récemment exhorté la BAII à intensifier son soutien à l’Initiative Ceinture et Route, un programme phare de Pékin visant à renforcer les connexions infrastructurelles entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Lors de son discours à l’occasion de la 10ème réunion annuelle de la banque, Li a souligné l’importance de promouvoir la coopération régionale et mondiale.
Contexte géopolitique
Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis réduisent leur engagement envers des institutions comme la Banque Mondiale et le FMI. La Chine, sous la direction de Xi Jinping, cherche à combler ce vide en consolidant son influence à travers des projets d’infrastructure et des initiatives de développement.
Critiques et défis
Malgré ses ambitions, l’Initiative Ceinture et Route fait face à des critiques concernant l’endettement des pays en développement et les bénéfices disproportionnés pour les entreprises chinoises. Néanmoins, la Chine continue de promouvoir son modèle de développement, comme en témoigne la nomination d’un nouveau président à la tête de la BAII.
Perspectives d’avenir
Avec des projets déjà financés à hauteur de plus de 60 milliards de dollars, la BAII se positionne comme un acteur majeur du développement infrastructurel. La collaboration avec des pays comme l’Indonésie illustre le potentiel de la banque à générer des impacts positifs, tout en soulevant des questions sur l’équilibre des pouvoirs dans la finance internationale.