Une initiative controversée du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) vise à créer une base de données centralisée pour surveiller les immigrants. Cette démarche, impliquant la fusion de données sensibles provenant de diverses agences gouvernementales, soulève des inquiétudes majeures en matière de vie privée et de libertés civiles.
Une Surveillance Sans Précédent
Le DOGE, sous la direction d’Elon Musk, est en train de constituer une base de données massive au sein du Département de la Sécurité Intérieure (DHS). Cette base intégrerait des informations provenant de diverses agences, y compris l’Administration de la Sécurité Sociale (SSA) et l’Internal Revenue Service (IRS), ainsi que des données électorales. L’objectif affiché est de créer un outil de surveillance d’une ampleur inédite.
Des Préoccupations Majeures
Les experts alertent sur les risques de violations de la vie privée que cette initiative pourrait engendrer, non seulement pour les immigrants sans papiers, mais aussi pour les citoyens américains et les travailleurs étrangers en règle. La centralisation de données biométriques et autres informations sensibles dans un seul répertoire ouvre la porte à des abus potentiels.
Une Collaboration Inter-Agences Contestée
Le DOGE a déjà commencé à télécharger des masses de données dans un ‘lac de données’ préexistant de l’USCIS, y compris des informations fiscales et électorales. Cette démarche, soutenue par un ordre exécutif du Président Trump, vise à faciliter le partage et la consolidation des données gouvernementales, malgré les normes établies pour protéger la confidentialité.
Un Avenir Incertain
Avec la réduction des bureaux chargés de surveiller l’utilisation des données et l’ambition affichée de créer un référentiel unique pour toutes les données gouvernementales, les craintes d’une surveillance généralisée et d’atteintes aux libertés individuelles se renforcent. Les erreurs dans le traitement des données pourraient avoir des conséquences désastreuses, notamment en matière d’immigration.