Une enquête révèle que le gouvernement sud-coréen a falsifié des documents et ignoré les droits fondamentaux dans le cadre de l’adoption internationale d’enfants. Des milliers de cas de pratiques douteuses et de coercition ont été mis en lumière, soulignant une sombre période de l’histoire du pays.
Un passé sombre révélé
Une commission d’enquête a dévoilé des preuves accablantes sur les méthodes utilisées par la Corée du Sud pour répondre à la demande internationale d’adoption. Plus de 200 000 enfants ont été envoyés à l’étranger depuis les années 1950, souvent dans des conditions controversées.
Des pratiques douteuses
Les agences d’adoption, fonctionnant sans supervision gouvernementale, ont été accusées de falsifier des documents et de forcer des mères à abandonner leurs enfants. Des cas de substitution d’identité et de consentement non éclairé ont été documentés.
Des victimes en quête de justice
Parmi les premiers cas examinés, plus de la moitié ont été reconnus comme victimes de négligence gouvernementale. Cependant, beaucoup d’autres, faute de preuves, attendent encore que leur histoire soit reconnue.
Vers une reconnaissance officielle
La commission recommande des excuses officielles et des mesures pour aider les victimes à retrouver leur identité. Pour beaucoup, c’est un premier pas vers la justice après des décennies de silence.