Une enquête récente en Corée du Sud a mis en lumière des pratiques controversées de la part de l’entreprise chinoise d’intelligence artificielle DeepSeek. Selon les autorités locales, des données personnelles d’utilisateurs sud-coréens ont été transférées à l’étranger sans leur accord préalable. Cet article explore les détails de cette affaire et ses implications.
Des transferts de données non autorisés
Les autorités sud-coréennes de protection des données ont découvert que DeepSeek, une startup spécialisée dans l’intelligence artificielle, a collecté et transféré des informations personnelles de ses utilisateurs vers des entreprises en Chine et aux États-Unis sans obtenir leur consentement. Cette révélation fait suite à une enquête approfondie sur les pratiques de l’entreprise.
Une collaboration sous conditions
Après avoir retiré son application des magasins d’applications sud-coréens en février, DeepSeek s’est engagé à coopérer avec les autorités pour répondre à leurs préoccupations. Cependant, l’enquête a révélé que des données, y compris des requêtes d’IA et des informations sur les appareils et réseaux, avaient été partagées avec une plateforme de services cloud chinoise.
Implications et mesures correctives
La Commission de protection des informations personnelles (PIPC) a émis des recommandations pour que DeepSeek détruise les données transférées illégalement et établisse des protocoles stricts pour les futurs transferts internationaux de données. L’entreprise a également été sommée d’améliorer la sécurité de son application avant un éventuel retour sur le marché sud-coréen.
Un contexte international tendu
Cette affaire survient dans un contexte où plusieurs gouvernements, dont ceux de Taïwan, de l’Australie et des États-Unis, ont interdit l’utilisation de DeepSeek sur les appareils professionnels, citant des préoccupations similaires en matière de sécurité et de respect de la vie privée.