Malgré quelques signes d’ouverture, la Chine maintient son emprise sur le marché des terres rares, essentielles pour de nombreuses industries. Les entreprises mondiales cherchent des alternatives, mais la tâche s’annonce ardue.
Un marché sous contrôle
Trois entreprises chinoises ont récemment obtenu l’autorisation d’exporter des aimants contenant des terres rares, mais les licences restent limitées. Cette situation illustre la stratégie de Pékin : assouplir légèrement les exportations tout en gardant le contrôle.
Des alternatives difficiles à trouver
L’Europe et les États-Unis produisent peu de terres rares et possèdent des réserves limitées. Diversifier les sources d’approvisionnement est un défi de taille, comme le souligne un expert de la banque ING.
Des industries sous tension
Les constructeurs automobiles et les entreprises high-tech ressentent déjà les effets des restrictions chinoises. Certains ont dû arrêter leur production ou anticiper des pénuries.
Une stratégie de long terme
Face à cette incertitude, des entreprises comme Solvay explorent des solutions alternatives, comme le recyclage ou la recherche de nouveaux fournisseurs. L’objectif : réduire la dépendance à la Chine.
Un levier géopolitique
Les terres rares sont un outil de négociation pour la Chine. Pékin pourrait resserrer les exportations en réponse à des restrictions américaines sur les technologies high-tech.
Un changement structurel nécessaire
Les entreprises n’ont d’autre choix que d’investir dans des alternatives. Cependant, la Chine domine largement les chaînes d’approvisionnement mondiales, rendant toute transition complexe et coûteuse.