Alors que les outils d’intelligence artificielle générative continuent de se multiplier, la résistance contre cette technologie et ses impacts négatifs gagne en force. Cet article explore les raisons de cette opposition croissante et ses manifestations dans divers secteurs.
L’effet Duolingo : un tournant dans la perception de l’IA
Lorsque Duolingo a annoncé sa transition vers une entreprise ‘IA-first’, remplaçant des contractuels par des solutions automatisées, la réaction du public a été immédiate et virulente. Les utilisateurs, particulièrement les jeunes, ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux, marquant un tournant dans la perception des marques adoptant massivement l’IA.
Une opposition qui s’étend au-delà des réseaux sociaux
L’inquiétude ne se limite plus aux plateformes en ligne. Des parents s’interrogent sur l’impact de l’IA sur la santé mentale de leurs enfants, tandis que des communautés rurales dénoncent la pollution générée par les centres de données nécessaires au fonctionnement de ces technologies.
Les travailleurs en première ligne
La crainte de voir l’IA remplacer les emplois humains est au cœur des préoccupations. Des entreprises comme Klarna et Salesforce ont déjà annoncé réduire leurs embauches dans certains domaines, alimentant les craintes d’une automatisation croissante du marché du travail.
Un bilan environnemental et éthique alarmant
Au-delà des questions d’emploi, l’IA générative soulève des inquiétudes quant à son impact environnemental, son respect du droit d’auteur et sa propension à reproduire des stéréotypes nuisibles. Ces problématiques, autrefois confinées aux cercles académiques, sont désormais au cœur du débat public.