La politique étrangère des États-Unis en Amérique latine et dans les Caraïbes sous l’administration Trump, avec Marco Rubio comme secrétaire d’État, suscite des réactions mitigées. Alors que Rubio affirme mettre ‘les Amériques en premier’, ses actions, notamment sa fixation sur Cuba et le Venezuela, pourraient éloigner les voisins de la région.
Une politique de bâton et peu de carottes
Les dirigeants latino-américains et caribéens ont souvent exprimé leur frustration face au manque d’attention des administrations américaines précédentes. Cependant, l’approche actuelle, centrée sur la migration, le trafic de drogue et l’influence croissante de la Chine, pourrait leur faire regretter l’époque de la négligence bénigne.
L’obsession cubaine de Rubio
Marco Rubio, d’origine cubano-américaine et adversaire déclaré du gouvernement de La Havane, a intensifié la pression sur les pays employant des médecins cubains, menaçant de sanctions. Cette position a provoqué un rejet notable de la part de plusieurs leaders régionaux, dont le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness, qui a défendu le programme de coopération médicale avec Cuba.
Les sanctions contre le Venezuela et leurs conséquences inattendues
L’administration Trump a également ciblé le Venezuela, menaçant d’imposer des tarifs douaniers sur les produits des pays achetant du pétrole vénézuélien. Ces sanctions pourraient cependant avoir l’effet inverse de celui escompté, en renforçant les liens entre le Venezuela et Cuba, ce dernier bénéficiant potentiellement d’augmentations des livraisons de pétrole.