L’American Civil Liberties Union (ACLU) a engagé une action en justice contre l’Administration de la Sécurité Sociale (SSA) et le Département des Anciens Combattants (VA) pour violation de la loi sur la liberté d’information. Cette démarche fait suite à des préoccupations concernant l’accès du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) à des données sensibles.
Une action en justice pour la transparence
L’ACLU a déposé une plainte fédérale, accusant la SSA et le VA d’avoir ignoré ses demandes d’information concernant les tentatives ou les accès réels du DOGE à des bases de données fédérales sensibles. Ces demandes, initiées en février, visaient à éclaircir les rapports sur les efforts du DOGE pour accéder à des informations personnelles, y compris des numéros de sécurité sociale et des comptes bancaires.
Des préoccupations croissantes
Les révélations sur les activités du DOGE ont soulevé des inquiétudes quant à l’utilisation non autorisée de données sensibles. L’ACLU souligne les risques potentiels pour la vie privée des Américains, notamment en ce qui concerne leur santé et leurs finances. L’organisation a également exprimé des craintes quant à l’implémentation de systèmes d’intelligence artificielle par le DOGE, craignant une surveillance de masse.
Le silence des agences
Malgré les demandes répétées de l’ACLU, la SSA et le VA sont restés silencieux, violant ainsi leurs obligations légales. Cette absence de réponse a conduit l’ACLU à poursuivre ces agences, affirmant que le gouvernement ne peut échapper à la responsabilité en ignorant les demandes légitimes de transparence.
Un enjeu de taille
L’accès du DOGE aux systèmes de données du VA, qui gère les prestations de millions d’anciens combattants, pourrait non seulement enfreindre la loi fédérale mais aussi compromettre la mission même du VA. Les sources internes ont exprimé des inquiétudes quant à la précipitation dans l’implémentation de l’IA, mettant en danger les droits des anciens combattants.