Dans un geste qui a suscité autant d’éloges que de critiques, l’administration Trump a officiellement accepté un Boeing 747 offert par le gouvernement du Qatar. Cet article explore les implications de cette décision, les réactions qu’elle a provoquées et les défis techniques et sécuritaires qu’elle soulève.
Un cadeau royal accepté sous conditions
Le Pentagone a confirmé que l’administration Trump a accepté un Boeing 747 offert par le Qatar, un geste qui suit toutes les règles et régulations fédérales selon le porte-parole Sean Parnell. Le président Trump envisage d’utiliser cet avion de luxe comme le nouvel Air Force One.
Des défis techniques et sécuritaires
Le Département de la Défense doit s’assurer que le jet répond aux exigences de sécurité et de fonctionnalité pour un usage présidentiel. Cependant, des experts mettent en garde contre les coûts et le temps nécessaires pour adapter un avion de 13 ans, évalué à 400 millions de dollars, pour un tel rôle.
Controverses et critiques
Cette acceptation n’est pas sans controverse. Des démocrates et même certains républicains expriment des inquiétudes quant aux risques pour la sécurité nationale et aux questions éthiques soulevées par ce cadeau. Le sénateur Susan Collins a qualifié la transaction de problématique sur plusieurs plans.
La défense de Trump
Face aux critiques, le président Trump a défendu la décision, arguant qu’il serait ‘stupide’ de refuser un jet gratuit et insistant sur le fait que l’avion revient au gouvernement américain, et non à lui personnellement.
L’avenir incertain du projet
Alors que Boeing travaille sur la conversion de deux 747 en Air Force One, un projet en retard, l’utilisation du jet qatari comme solution rapide reste incertaine. Le PDG de Boeing, Kelly Ortberg, a toutefois exprimé son engagement à respecter les délais tout en garantissant la sécurité et la qualité.