Mohsen Mahdawi, un étudiant engagé dans le dialogue entre pro-Palestiniens et pro-Israéliens, a été arrêté par l’ICE lors de son entretien de naturalisation. Son histoire soulève des questions sur la stabilité de l’état de droit et les cibles des politiques d’immigration.
Une arrestation prévisible
Mohsen Mahdawi pressentait que son rendez-vous avec les services d’immigration américains tournerait mal. Une semaine avant, il avait confié ses craintes à un ami, anticipant une arrestation. Malgré ses appréhensions, il ne pouvait manquer cet entretien crucial sous peine de voir sa demande rejetée.
Le jour J
Le 14 avril, l’inquiétude grandissait parmi ses proches attendant devant le bâtiment. Vers midi, la nouvelle tombe : Mahdawi, menotté, est escorté par des agents de la sécurité intérieure. Son arrestation, filmée, montre un homme calme, presque serein, malgré les circonstances.
Un contexte troublant
Bien que rare, l’arrestation lors d’entretiens de naturalisation n’est pas inédite. Cependant, Mahdawi, sans casier judiciaire et adepte de la non-violence, semble être une cible en raison de son activisme pro-Palestinien. Son implication dans les manifestations contre la guerre à Gaza a attiré l’attention de groupes pro-Israéliens, qui ont publiquement appelé à sa déportation.
Une mobilisation en sa faveur
Suite à son arrestation, ses avocats ont rapidement agi, déposant une requête en habeas corpus pour empêcher sa déportation. Cette situation rappelle celle d’autres étudiants arrêtés pour leur activisme, souvent transférés dans des centres de détention éloignés de leurs familles et avocats.
Un homme de dialogue
Mahdawi est décrit comme un bâtisseur de ponts, cherchant toujours le dialogue, même avec ceux dont les opinions divergent. Son approche ouverte et empathique a marqué ceux qui l’ont côtoyé, y compris des étudiants israéliens.