Dans une déclaration récente, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a fermement rejeté l’idée de réduire les impôts en augmentant la dette publique. Cette annonce intervient dans un contexte de pression politique croissante pour assouplir la politique fiscale avant les élections sénatoriales prévues en juillet.
Une position ferme face aux pressions politiques
Le Premier ministre Shigeru Ishiba a clairement indiqué que le Japon ne recourrait pas à des réductions d’impôts financées par l’émission de dette supplémentaire. Il a souligné les défis actuels du pays, notamment des taux d’intérêt devenus positifs et une situation fiscale précaire.
Les défis économiques du Japon
Ishiba a mis en garde contre le coût croissant du financement de la dette déjà massive du Japon, alors que la banque centrale augmente les taux d’intérêt. Il a également mentionné l’augmentation des coûts de protection sociale malgré la hausse des recettes fiscales.
Des appels à la prudence financière
Le ministre des Finances, Katsunobu Kato, a averti que la perte de confiance des marchés dans les finances japonaises pourrait entraîner une hausse brutale des taux d’intérêt, un affaiblissement du yen et une inflation excessive, avec des conséquences graves pour l’économie.
Les récentes mesures de la Banque du Japon
Après avoir mis fin à une politique de stimulation décennale l’année dernière, la Banque du Japon a relevé les taux d’intérêt à court terme à 0,5% en janvier et s’est engagée à continuer d’augmenter les coûts d’emprunt si l’inflation reste sur la bonne voie pour atteindre durablement son objectif de 2%.
Perspectives économiques incertaines
L’économie japonaise a enregistré une contraction annualisée de 0,7% au premier trimestre, marquant le premier recul depuis un an. Cette situation fragile est encore menacée par les politiques commerciales du président américain Donald Trump.