Le Kids Online Safety Act (KOSA) fait son retour au Congrès, promettant des changements majeurs pour l’internet américain. Cet article explore les implications, les soutiens et les oppositions à cette législation controversée.
Une législation ambitieuse pour la protection des mineurs
Le Kids Online Safety Act (KOSA) a été réintroduit au Congrès. S’il est adopté, ce projet de loi pourrait marquer l’une des évolutions législatives les plus significatives pour l’internet aux États-Unis depuis le Children’s Online Privacy Protection Act (COPPA) de 1998.
Responsabilité accrue pour les plateformes sociales
En l’état, KOSA pourrait rendre les plateformes de médias sociaux juridiquement responsables si elles ne protègent pas suffisamment les mineurs contre divers dangers, notamment les troubles alimentaires, l’exploitation sexuelle, l’abus de substances et le suicide. Bien qu’il ait été largement approuvé par le Sénat l’année dernière, le projet a été bloqué à la Chambre des représentants.
Controverses et oppositions
Depuis son introduction en 2022, KOSA a suscité de vives critiques. Des organisations comme l’ACLU craignent que le projet ne devienne un outil de censure et de surveillance. Malgré des amendements, des groupes tels que l’Electronic Frontier Foundation et Fight for the Future continuent de s’y opposer.
Soutiens inattendus
Pourtant, KOSA a gagné le soutien de géants comme Microsoft, Snap, et X. Google et Meta restent opposés, mais Apple a récemment annoncé son soutien, soulignant l’importance de la sécurité en ligne pour les enfants.