Alors que le gouvernement britannique avait assuré que les augmentations d’impôts seraient un phénomène unique, les économistes prédisent désormais leur inévitabilité. Dans un contexte économique incertain, la Chancelière Rachel Reeves pourrait bien être contrainte de revoir ses positions.
Un contexte économique en mutation
Lors de la présentation de son budget l’automne dernier, Rachel Reeves, Chancelière britannique, avait fermement déclaré que les hausses d’impôts, alors principalement supportées par les entreprises, seraient sans suite. Cependant, l’évolution de la situation économique pourrait bien la forcer à revenir sur ses paroles.
Des règles budgétaires sous pression
Avec une marge de manœuvre budgétaire qui s’amenuise rapidement, le gouvernement se retrouve face à un dilemme : réduire les dépenses, augmenter l’emprunt ou, plus probablement, relever les impôts. Les engagements pris en matière de services publics et les règles budgétaires strictes de Reeves ne laissent que peu d’options.
Des prévisions économiques alarmantes
Les prévisions de croissance pour 2026, déjà modestes, pourraient être revues à la baisse, ce qui réduirait davantage la marge budgétaire du gouvernement. Cette situation place Reeves dans une position délicate, où les hausses d’impôts semblent inévitables pour équilibrer les comptes.
Les options limitées de la Chancelière
Face à ces défis, Reeves pourrait être amenée à rompre avec ses promesses électorales, notamment celle de ne pas augmenter l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales ou la TVA. Les alternatives, comme le gel des seuils d’imposition ou des réformes fiscales ciblées, pourraient ne pas suffire à combler le déficit.