Dans un vote serré, le Sénat a confirmé Olivia Trusty, choisie par l’ancien président Donald Trump, pour siéger à la Commission fédérale des communications (FCC), rétablissant ainsi le quorum au sein de l’agence. Cet article explore les implications de cette nomination et les réactions qu’elle a suscitées.
Une confirmation qui rétablit le quorum
Le Sénat a approuvé, par un vote de 53 contre 45, la nomination d’Olivia Trusty à la FCC. Cette décision marque la fin d’une brève période sans quorum au sein de l’agence et renforce l’influence des républicains, avec Trusty rejoignant le président républicain Brendan Carr et la commissaire démocrate Anna Gomez.
Des préoccupations bipartisanes
La nomination de Trusty n’a pas été sans controverse. Maria Cantwell, sénatrice démocrate, a exprimé ses réserves, soulignant les actions controversées de l’administration Trump et l’absence de nomination démocrate concomitante. Ces inquiétudes reflètent les tensions croissantes autour de l’indépendance des agences fédérales.
Un agenda républicain renforcé
Avec une majorité républicaine de 2 contre 1, Carr voit dans cette confirmation une opportunité de poursuivre son agenda, incluant la réduction des régulations et des actions contre les médias perçus comme hostiles. Trusty, ancienne collaboratrice du sénateur Roger Wicker, apporte son expertise en politique des communications à la FCC.
Des temps extraordinaires
Malgré les qualifications de Trusty, certains, comme Matt Wood de Free Press Action, soulignent que ces nominations interviennent dans un contexte politique exceptionnel, où les enjeux de neutralité et d’indépendance des médias sont plus critiques que jamais.