L’arrestation du maire de Newark, Ras Baraka, par des agents de l’ICE n’est qu’un exemple récent des nombreuses actions controversées en matière d’immigration sous l’administration Trump. Cet article explore comment le système actuel, construit sur des décennies avec un soutien bipartisan, permet des excès sans précédent.
Un Pouvoir Exécutif Sans Contrôle
La loi sur l’immigration aux États-Unis accorde un pouvoir considérable au président, permettant des décisions unilatérales en l’absence de consensus au Congrès. Cette latitude a permis à Trump de cibler non seulement les immigrants sans papiers mais aussi des citoyens américains critiques de sa politique.
Une Histoire de Cibles Mouvantes
Depuis les communistes dans les années 50 jusqu’aux terroristes après le 11 septembre, les lois sur l’immigration ont toujours été façonnées par les peurs du moment. La création du DHS a marqué un tournant, fusionnant sécurité nationale et contrôle de l’immigration au détriment des libertés civiles.
L’Érosion des Garde-Fous
Sous Trump, les limites traditionnelles du pouvoir exécutif s’effacent. Le mépris des ordres judiciaires et l’absence de contrôle du Congrès illustrent une dérive autoritaire, où la loyauté envers le président prime sur les principes démocratiques.
Le Mythe de la Protection Juridique
Le droit à un procès équitable, souvent considéré comme acquis, est une illusion pour beaucoup d’immigrants. L’administration Trump a systématiquement cherché à réduire les protections légales minimales, exposant les failles d’un système déjà dysfonctionnel.
Une Cruauté Calculée
Les actions de Trump ne sont pas une anomalie mais l’aboutissement logique d’un système conçu pour être cruel. En poussant les limites de son pouvoir discrétionnaire, il révèle la véritable nature d’une machine à expulser indifférente aux droits fondamentaux.