Une coalition bipartisane de procureurs généraux, dirigée par Letitia James de New York, exhorte Meta à intensifier ses efforts pour éliminer les arnaques aux investissements sur Facebook. Ces escroqueries utilisent frauduleusement les images de personnalités comme Warren Buffett pour piéger les investisseurs.
Une pression accrue sur Meta
Un groupe de 42 procureurs généraux demande à Meta de mettre un terme à la prolifération des arnaques aux investissements sur Facebook. Ces escroqueries, qui exploitent les images de Warren Buffett et d’autres figures emblématiques, ont déjà coûté des millions de dollars aux petits investisseurs.
Le mécanisme des escroqueries
Les publicités frauduleuses promettent un accès exclusif à des personnalités comme Elon Musk ou Cathie Wood d’Ark Invest, incitant les utilisateurs à rejoindre des groupes de discussion sur WhatsApp. Une fois engagés, les investisseurs se retrouvent impliqués dans des schémas de pompage et de revente, subissant d’importantes pertes financières.
Un problème mondial
Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, peine à contrôler l’essor des cyberescroqueries sur ses plateformes. Un récent rapport du Wall Street Journal qualifie même l’entreprise de « pierre angulaire de l’économie de la fraude sur Internet ». Le phénomène dépasse les frontières américaines, comme en témoigne une plainte déposée par un milliardaire australien.
Appel à l’action
« Des milliers d’utilisateurs ont perdu des centaines de millions de dollars à cause de ces escroqueries », alerte Letitia James. Elle plaide pour un renforcement des contrôles publicitaires par Meta, incluant davantage de vérifications humaines, et met en garde les internautes contre les investissements promus sur les réseaux sociaux.
La réponse de Meta
Andy Stone, porte-parole de Meta, reconnaît la nécessité d’une collaboration entre les banques, les gouvernements et les entreprises technologiques pour lutter contre ces fraudes. Il souligne les efforts de Meta, notamment l’utilisation de technologies de reconnaissance faciale et des partenariats innovants pour protéger les utilisateurs.
