Dans un contexte où les tarifs douaniers imposés par l’ancien président Donald Trump pèsent sur les échanges, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan envisagent d’investir dans un projet de gaz naturel liquéfié (GNL) en Alaska. Ce projet, évalué à plus de 40 milliards de dollars, pourrait redéfinir les dynamiques commerciales et énergétiques dans la région.
Un Projet d’Envergure pour Répondre aux Besoins Énergétiques
Le projet Alaska LNG prévoit la construction d’un pipeline de 800 miles, d’une usine de traitement du gaz et d’une installation de GNL. Avec une capacité de 20 millions de tonnes par an, il pourrait représenter 23% des exportations américaines de GNL en 2024.
Intérêt Géopolitique et Commercial
Les pays asiatiques voient dans ce projet une opportunité de sécuriser leurs approvisionnements énergétiques tout en évitant les tarifs douaniers américains. Taïwan a déjà signé une lettre d’intention pour l’achat de 6 millions de tonnes de GNL.
Défis et Incertitudes
Malgré son potentiel, le projet fait face à des questions sur sa viabilité commerciale et les risques de dépassements de coûts. De plus, les changements politiques aux États-Unis pourraient influencer son avenir.
Perspectives d’Avenir
Avec une entrée en service prévue pour 2031, Alaska LNG pourrait devenir un pilier de la stratégie américaine d’indépendance énergétique, offrant une alternative rapide et efficace aux routes traditionnelles du Golfe du Mexique.