Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, le gouverneur de la Banque de Corée, Rhee Chang Yong, exprime ses préoccupations quant aux impacts négatifs sur l’économie sud-coréenne et mondiale. Cet article explore les défis actuels et les perspectives d’avenir.
Un impact direct et indirect
Les tarifs douaniers imposés par les États-Unis affectent non seulement directement la Corée du Sud, mais aussi indirectement à travers les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment dans les secteurs des semi-conducteurs au Vietnam, de l’automobile et de l’électronique au Mexique, et des batteries au Canada.
Des risques accrus pour la croissance
Rhee Chang Yong souligne que ces tensions commerciales représentent un frein majeur pour l’économie sud-coréenne, augmentant les risques de ralentissement de la croissance économique. Cette situation intervient alors que le PIB de la Corée du Sud a enregistré une contraction pour la première fois depuis le dernier trimestre de 2020.
Espoirs de résolution
Alors qu’une délégation sud-coréenne se rend aux États-Unis pour des négociations commerciales, le gouverneur exprime l’espoir que ces discussions aboutiront à un accord mutuellement bénéfique. Il anticipe également une réduction de l’incertitude politique après les élections présidentielles prévues le 3 juin.
Une approche prudente
La Banque de Corée a choisi de maintenir son taux directeur à 2,75%, privilégiant une approche prudente face à la volatilité des taux de change. Rhee compare la situation actuelle à l’entrée dans un tunnel sombre, où il est préférable de ralentir pour mieux s’adapter.