Bernard Arnault, PDG de LVMH, a exprimé son point de vue sur les négociations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis, soulignant la nécessité pour l’Europe d’adopter une approche plus conciliante pour éviter les tarifs douaniers et protéger les emplois européens.
Un appel à la négociation
Bernard Arnault, à la tête du géant du luxe LVMH, a plaidé pour une approche plus souple de l’Union européenne face aux demandes commerciales du président américain Donald Trump. Lors d’une audition au Sénat français, il a insisté sur l’importance de faire des concessions mutuelles pour parvenir à un accord.
Les secteurs en danger
Arnault a particulièrement mis en lumière l’impact des tensions commerciales sur les activités de cognac et de vin de son groupe. Il a comparé la situation à celle du Royaume-Uni, qui a réussi à négocier un accord favorable pour ses secteurs les plus touchés.
L’importance du marché américain
Avec 25% de ses ventes annuelles réalisées aux États-Unis, LVMH considère ce marché comme crucial. Arnault a évoqué ses efforts de lobbying pour éviter les tarifs douaniers, bien qu’il ait gardé le silence sur ses discussions directes avec Trump et sa récente visite à la Maison Blanche.