Une Américaine détenue par les talibans en Afghanistan depuis février a été libérée. Faye Hall, accusée d’avoir utilisé un drone sans autorisation, est en bonne santé et devrait bientôt rentrer aux États-Unis. Cet événement marque un nouveau chapitre dans les relations complexes entre les États-Unis et les talibans, avec le Qatar jouant un rôle clé de médiateur.
Une libération sous haute surveillance
Faye Hall a été libérée jeudi dernier suite à une décision de justice, avec le soutien logistique du Qatar. Ce pays, qui représente les intérêts américains en Afghanistan depuis la fermeture de l’ambassade des États-Unis en 2022, a été un acteur central dans cette affaire.
Retour imminent aux États-Unis
Après avoir subi une série d’examens médicaux confirmant son bon état de santé, Faye Hall a été accueillie à l’ambassade du Qatar à Kaboul. Les préparatifs pour son retour aux États-Unis sont en cours, marquant la fin d’une épreuve difficile pour cette citoyenne américaine.
Un précédent récent
La libération de Faye Hall intervient peu après celle de George Glezmann, un autre Américain dont la libération avait également été négociée par le Qatar. Ces événements soulignent le rôle croissant du Qatar comme intermédiaire dans les relations entre les États-Unis et les talibans.
Réactions et implications
La nouvelle de la libération a été accueillie avec soulagement, comme en témoigne le message de remerciement de Faye Hall envers l’ancien président Donald Trump. Parallèlement, les États-Unis ont retiré les primes sur la tête de trois responsables talibans, tout en maintenant leur désignation comme terroristes.