L’évolution rapide de la technologie d’impression 3D a rendu la fabrication d’armes fantômes, des armes à feu sans numéro de série, plus simple et moins coûteuse. Cet article explore les implications de cette avancée technologique sur la législation et la sécurité publique.
Les armes fantômes et l’impression 3D : une combinaison inquiétante
Les armes fantômes, fabriquées à la maison sans numéro de série, échappent aux contrôles de fond et à l’enregistrement. Aujourd’hui, grâce aux progrès de l’impression 3D, créer ces armes est non seulement plus rapide mais aussi beaucoup moins cher qu’auparavant.
Des avancées technologiques significatives
Il y a dix ans, imprimer en 3D un cadre d’arme prenait plusieurs jours. Désormais, cela ne nécessite plus que 13 heures environ. Par ailleurs, le coût des imprimantes 3D est passé de 3000 à 650 dollars, rendant cette technologie accessible à un plus large public.
Un cadre légal dépassé
Un vide juridique permet dans de nombreux États américains, comme la Louisiane, de fabriquer des armes à domicile. Bien que 15 États aient instauré des régulations, une décision de la Cour suprême en 2025 a interdit les kits commerciaux d’armes fantômes sans pour autant réglementer les armes imprimées en 3D.
Un débat entre liberté et sécurité
Les partisans des armes fantômes mettent en avant le droit à la vie privée et à l’expérimentation. Les critiques, quant à eux, alertent sur le risque d’accès facilité pour les criminels. Comme le souligne un expert, ‘La loi a vraiment pris du retard… permettant aux gens de fabriquer des armes à la maison dans une totale intimité plus facilement que jamais.’