Dans une décision marquante, un juge fédéral a statué que Meta n’avait pas enfreint la loi en utilisant les livres de 13 auteurs pour former ses modèles d’IA. Cette affaire, l’une des premières du genre, ouvre des perspectives complexes sur le droit d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle.
Une victoire juridique pour Meta
Meta a remporté une victoire significative dans une affaire de droit d’auteur concernant l’utilisation de livres pour entraîner ses outils d’IA. Le juge Vince Chhabria a estimé que les plaignants n’avaient pas fourni suffisamment de preuves pour démontrer un préjudice financier.
Le cœur du débat
L’affaire, initiée par un groupe d’auteurs dont Sarah Silverman, soulève des questions cruciales sur l’utilisation d’œuvres protégées pour le développement de l’IA. Le juge a souligné l’importance d’évaluer si une telle utilisation réduit substantiellement le marché des œuvres originales.
Un précédent dans le domaine de l’IA
Cette décision intervient peu après une autre affaire similaire impliquant Anthropic, indiquant une tendance judiciaire à autoriser l’utilisation de matériaux protégés pour l’entraînement des IA, sous certaines conditions.
Des implications limitées
Le juge Chhabria a précisé que sa décision ne valait que pour les 13 auteurs concernés et ne préjugeait pas de la légalité des pratiques de Meta dans d’autres contextes. Cette affaire pourrait donc n’être qu’un premier épisode dans un débat juridique plus large.