Dans un monde où les révélations peuvent changer la société, Amber Scorah et Psst créent un ‘coffre-fort numérique’ pour aider à exposer les mauvaises pratiques des employeurs, tout en protégeant l’anonymat des lanceurs d’alerte. Découvrez comment cette initiative innovante offre une nouvelle voie pour la transparence dans les industries technologiques et gouvernementales.
Une voix pour les sans-voix
Amber Scorah a personnellement expérimenté le pouvoir des histoires pour provoquer le changement. Après la tragédie de la perte de son fils, son témoignage a contribué à améliorer les politiques de congé parental à New York. Son courage ne s’est pas arrêté là ; en quittant les Témoins de Jéhovah et en écrivant sur son expérience, elle a offert une lueur d’espoir à d’autres cherchant à s’émanciper.
La naissance de Psst
En septembre 2024, Scorah a cofondé Psst, une organisation à but non lucratif dédiée à aider les employés du secteur technologique ou gouvernemental à partager des informations d’intérêt public en toute sécurité. Psst propose un ‘coffre-fort numérique’ accessible via une boîte de texte chiffrée de bout en bout, permettant aux utilisateurs de décrire leurs préoccupations sans craindre d’être identifiés.
Un système unique d’escrow d’information
Ce qui distingue Psst, c’est son système d’escrow d’information. Les utilisateurs peuvent choisir de garder leur soumission privée jusqu’à ce que d’autres partagent des préoccupations similaires sur la même entreprise ou organisation. Cette approche collective renforce la crédibilité des révélations et protège les identités.
Des succès déjà visibles
Avant même son lancement officiel, Psst a aidé des employés de Microsoft mécontents de la commercialisation de produits IA aux entreprises de combustibles fossiles. Grâce à Psst, leurs préoccupations ont été portées à l’attention du public et des régulateurs, illustrant le potentiel de cette plateforme pour faire la lumière sur des pratiques discutables.
L’avenir de Psst
Psst envisage d’automatiser une partie de son processus de revue pour identifier plus efficacement les correspondances entre les soumissions. L’objectif est de continuer à protéger les lanceurs d’alerte tout en maximisant l’impact de leurs révélations pour le bien public.
