L’anneau du pêcheur, symbole emblématique de l’autorité papale, a une histoire riche et des traditions profondément enracinées. Cet article explore les raisons derrière la destruction de l’anneau du Pape François après son décès, tout en mettant en lumière les coutumes et les changements apportés par les différents papes au fil des siècles.
L’anneau du pêcheur: Un symbole à travers les âges
Depuis le XIIIe siècle, l’anneau du pêcheur est l’un des objets les plus reconnaissables de la regalia papale. Nommé d’après Saint Pierre, considéré comme le premier pape par la tradition catholique, cet anneau a été porté par le Pape François lors de cérémonies tout au long de son règne de 12 ans. Il a été embrassé par d’innombrables fidèles et a même suscité des débats sur l’hygiène.
Une tradition aux racines pratiques
La destruction de l’anneau après la mort du pape est une tradition avec des origines pratiques. Autrefois utilisé comme sceau pour les documents officiels, l’anneau et un pendentif appelé bulla étaient détruits pour empêcher toute falsification posthume. Bien que leur utilisation comme sceaux ait cessé au XIXe siècle, la tradition de leur destruction a perduré jusqu’à ce que le Pape Benoît XVI établisse une nouvelle pratique en faisant graver une croix sur l’anneau lors de sa démission.
Le choix modeste du Pape François
Contrairement à ses prédécesseurs, le Pape François a opté pour un anneau en argent plaqué or, plus modeste, qui appartenait autrefois au secrétaire de Paul VI. Ce choix reflète l’approche humble du pape, qui préférait souvent porter un anneau plus simple dans sa vie quotidienne.
La fin d’une ère
Avec la mort du Pape François, l’anneau du pêcheur sera défoncé selon la tradition, marquant la fin de son règne et le début d’une nouvelle ère pour l’Église catholique. Le sort de l’anneau après le conclave reste cependant un mystère, comme beaucoup d’aspects de ce processus secret.
