Malgré les avancées technologiques et les promesses d’une mobilité plus propre, les voitures électriques haut de gamme peinent à convaincre. Cet article explore les raisons derrière ce phénomène et ce que les constructeurs pourraient apprendre du passé pour relancer l’intérêt.
Le constat d’un échec
Les ventes des voitures électriques haut de gamme, comme le SUV électrique Mercedes G-Class, sont décevantes. Malgré des fonctionnalités impressionnantes, l’engouement n’est pas au rendez-vous. Ferrari, Porsche, et Audi font face à des défis similaires, avec des modèles retardés ou des usines fermées en raison d’une demande faible.
Le prix, un frein majeur
Le coût élevé de ces véhicules, dû notamment à la taille des batteries nécessaires pour rivaliser avec les performances des modèles thermiques, est un obstacle de taille. Avec des prix dépassant souvent les 150 000 dollars, ces voitures restent inaccessibles pour la majorité des consommateurs.
Une préférence pour les modèles thermiques
Les acheteurs semblent préférer les versions moins chères et plus familières des modèles thermiques, malgré les avantages des motorisations électriques en termes de couple instantané et de maintenance réduite. La question de l’autonomie joue également un rôle clé dans cette préférence.
La leçon à tirer
Pour véritablement démocratiser les voitures électriques, les constructeurs devraient s’inspirer de stratégies comme celle de la Ford Model T, en misant sur des modèles accessibles, simples et produits en masse. C’est cette approche, déjà adoptée avec succès par certains constructeurs chinois, qui pourrait accélérer l’adoption des véhicules électriques à l’échelle mondiale.