Dans un contexte de pression croissante des États-Unis, le président russe Vladimir Poutine a exprimé son ouverture à des pourparlers directs avec l’Ukraine, une première depuis des années. Cette annonce intervient alors que les représentants américains, européens et ukrainiens se préparent à une réunion cruciale à Londres.
Une ouverture inédite
Vladimir Poutine a surpris en déclarant sa volonté d’engager des discussions bilatérales avec Kyiv, évoquant notamment la possibilité d’un cessez-le-feu. Cette annonce marque un tournant dans le conflit qui oppose les deux nations depuis l’invasion russe en 2022.
Les conditions d’un dialogue
Le président russe a insisté sur la nécessité d’examiner les frappes récentes sur des infrastructures civiles, tout en laissant entendre que ces discussions pourraient avoir lieu directement avec l’Ukraine. ‘Nous avons une attitude positive envers un cessez-le-feu’, a-t-il affirmé, rappelant la trêve de Pâques récemment violée par les deux parties.
La réaction de Kyiv
L’Ukraine, de son côté, a accusé la Russie de cibles délibérées sur les civils et réitéré son appel à l’arrêt des attaques. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a exprimé sa volonté de parvenir à un accord de paix, tout en maintenant sa position ferme sur l’intégrité territoriale de son pays.
Le rôle des États-Unis
Les États-Unis jouent un rôle clé dans ces négociations, avec une proposition de cadre incluant la reconnaissance du contrôle russe sur la Crimée et un cessez-le-feu le long des lignes de front. Les prochaines discussions à Londres seront déterminantes pour l’avenir du processus de paix.