Les organisateurs du mouvement ‘Tesla Takedown’ ont annoncé une journée mondiale de protestation contre Tesla, prévue pour le 29 mars. Cette initiative, qui vise à dénoncer le rôle d’Elon Musk dans la réduction des dépenses gouvernementales, pourrait connaître des développements tumultueux.
Une mobilisation sans précédent
Les protestations contre Tesla prennent de l’ampleur, avec des milliers de personnes attendues devant les showrooms, concessions et même les stations de recharge de la marque. Les organisateurs insistent sur le caractère pacifique de leur mouvement, malgré les amalgames de plus en plus fréquents entre manifestants et vandales.
La réponse des autorités
Le président Donald Trump a qualifié les attaques contre Tesla de ‘terrorisme intérieur’, promettant des mesures sévères contre les responsables. L’attorney général Pam Bondi a également annoncé son intention de poursuivre les coordinateurs présumés de ces actions, bien que les preuves suggèrent des actes isolés.
Les enjeux pour les manifestants
La frontière entre protestation légitime et acte criminel semble s’estomper, risquant d’exposer les manifestants pacifiques à des conséquences disproportionnées. Des experts comme Mike German, ancien agent du FBI, mettent en garde contre cette tendance à criminaliser les mouvements de contestation.
L’objectif du mouvement
Le ‘Tesla Takedown’ ne cherche pas à nuire physiquement à Tesla ou à Elon Musk, mais à inciter les consommateurs et investisseurs à se détourner de la marque. ‘C’est en touchant à sa fortune que nous pourrons le faire réagir’, explique Natasha Purdum, une organisatrice du mouvement.
La contre-attaque de Musk et Trump
En amont du 29 mars, Elon Musk et l’administration Trump ont intensifié leur rhétorique, promettant de s’en prendre aux financeurs et propagateurs du mouvement. Des accusations qui, selon les organisateurs, visent à discréditer leur action.
Conseils aux manifestants
Face à cette escalade, les organisateurs recommandent aux participants de privilégier leur sécurité, de respecter les réglementations locales et de se préparer à toute éventualité. ‘Les régimes autoritaires ont toujours cherché à assimiler protestation et violence’, rappelle Stephanie Frizzell, une autre figure du mouvement.
