Un projet d’ordre exécutif, récemment divulgué, propose des changements radicaux au sein du Département d’État américain. Ces modifications incluent la fermeture d’ambassades, l’élimination de bureaux dédiés à des causes spécifiques et une refonte complète des processus de sélection des diplomates. Cet article explore les implications de ces propositions.
Une transformation profonde du Département d’État
Le projet d’ordre exécutif envisage une réorganisation sans précédent du Département d’État, visant à aligner ses opérations sur la doctrine ‘America First’. Parmi les mesures phares, la suppression des ambassades et consulats jugés ‘non essentiels’ en Afrique subsaharienne et la consolidation des bureaux régionaux à travers le monde.
Des bureaux régionaux redéfinis
Selon le document, les bureaux régionaux actuels seraient regroupés en quatre ‘corps régionaux’ distincts, couvrant l’Eurasie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine et l’Indo-Pacifique. Cette restructuration signifierait également une réduction significative de la présence diplomatique américaine au Canada.
La fin de certaines priorités
Le projet prévoit également la suppression des bureaux et postes consacrés à des questions comme le climat, les droits des femmes, la démocratie, les droits de l’homme, la migration et la justice criminelle. Ces changements reflètent une volonté de recentrer les priorités du département.
Une nouvelle approche pour les diplomates
En plus des modifications structurelles, l’ordre exécutif propose une refonte du processus de recrutement et de formation des diplomates. Le traditionnel test des officiers du service étranger serait remplacé par une évaluation basée sur l’adhésion à la vision de la politique étrangère du président.
Un calendrier serré
Le document stipule que la réorganisation complète doit être achevée d’ici le 1er octobre. Les employés actuels qui ne souhaitent pas participer à cette nouvelle structure auront la possibilité de quitter le département via un programme de départ volontaire.