Dans un mouvement stratégique, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a annoncé son départ de la présidence du conseil d’administration d’Oklo, une startup spécialisée dans les réacteurs nucléaires avancés. Cette décision marque un tournant pour Oklo, lui offrant une plus grande flexibilité pour explorer des partenariats avec des géants de l’IA, dont OpenAI.
Un changement stratégique
Sam Altman, figure emblématique de l’IA et PDG d’OpenAI, a décidé de quitter son poste de président du conseil d’administration d’Oklo. Cette démarche intervient après avoir mené la startup à une introduction en bourse réussie via une fusion avec sa société d’acquisition à vocation spécifique, AltC Acquisition Corp., en mai 2024.
Vers de nouveaux horizons
Ce départ offre à Oklo une opportunité unique d’élargir son champ d’action. La startup, qui développe des réacteurs nucléaires de nouvelle génération, pourra désormais envisager des collaborations plus librement avec OpenAI ou d’autres acteurs majeurs de l’IA, dans un contexte où les centres de données cherchent à sécuriser leur approvisionnement en énergie.
Des partenariats prometteurs
« Nous sommes ravis de continuer à travailler avec Sam Altman pour apporter une énergie propre et scalable au secteur de l’IA et au-delà, et d’explorer des partenariats stratégiques avec des leaders de l’IA, potentiellement avec OpenAI », a déclaré Caroline Cochran, co-fondatrice et directrice des opérations d’Oklo.
Une vision partagée
« Alors qu’Oklo explore des partenariats stratégiques pour déployer une énergie propre à grande échelle, notamment pour permettre le déploiement de l’IA, je crois que le moment est venu pour moi de passer le relais », a expliqué Sam Altman.
Réactions du marché
À l’annonce de cette nouvelle, les actions d’Oklo ont chuté de 12% en trading après-clôture, reflétant peut-être les incertitudes du marché face à ce changement.
Un avenir énergétique innovant
Oklo, avec ses réacteurs Aurora, propose des designs plus petits et plus simples, variant de 75 à 100 mégawatts ou plus. La startup prévoit de construire et d’exploiter ces centrales, vendant directement l’électricité à ses clients via des contrats à long terme. Le premier réacteur devrait voir le jour au Laboratoire National de l’Idaho avant la fin de la décennie.