Dans un contexte de tensions commerciales accrues entre les États-Unis et l’Europe, Banco Santander a surpassé UBS pour devenir la banque la plus précieuse d’Europe continentale en termes de capitalisation boursière. Cet article explore les dynamiques derrière ce changement majeur et ses implications pour le secteur bancaire européen.
Un Changement de Garde Historique
Banco Santander, le géant bancaire espagnol, a récemment dépassé UBS, la banque suisse, pour s’emparer du titre de la banque la plus précieuse d’Europe continentale. Cette transition intervient dans un climat économique marqué par les tarifs douaniers imposés par les États-Unis, qui ont secoué le secteur bancaire européen.
Divergence des Performances Boursières
Les actions des deux banques ont suivi des trajectoires opposées ces derniers mois. UBS a vu sa valeur chuter de 17,2% depuis le début de l’année, tandis que Santander a enregistré une hausse de près de 35%. Cette divergence reflète les défis uniques auxquels chaque institution est confrontée dans le contexte actuel.
Impact des Politiques Commerciales Américaines
Les politiques protectionnistes de la Maison Blanche ont eu un impact significatif sur les banques européennes, avec des perspectives de croissance réduites pour les pays touchés par les tarifs et la menace d’une récession aux États-Unis. Les tarifs imposés à l’UE ont été temporairement réduits, mais la Suisse, non membre de l’UE, fait face à des tarifs plus élevés, ce qui pourrait affecter son industrie pharmaceutique dynamique.
Exposition Différente au Marché Américain
Santander et UBS ont des expositions très différentes au marché américain. Alors que Santander tire environ 9% de ses bénéfices des États-Unis, UBS a une concentration significative de ses actifs investis dans la région des Amériques, ce qui la rend plus vulnérable aux fluctuations du marché américain.
Perspectives Incertaines pour UBS
UBS fait face à des incertitudes concernant de potentielles exigences de capital plus strictes de la part des autorités suisses, ainsi qu’à l’impact d’un franc suisse fort, qui pourrait inciter la Banque nationale suisse à réduire davantage les taux d’intérêt.