Dans une récente interview, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a critiqué la décision de Moody’s de dégrader la note de crédit des États-Unis, la qualifiant d’indicateur retardé. Cet article explore les répercussions de cette décision et les réactions qu’elle a suscitées.
Une critique ouverte de Moody’s
Scott Bessent, secrétaire au Trésor, n’a pas mâché ses mots lors d’une apparition sur NBC News’ ‘Meet the Press’. Il a décrit la dégradation de la note de crédit américaine par Moody’s comme un indicateur retardé, reflétant une opinion largement partagée sur les agences de notation.
Les raisons derrière la dégradation
Moody’s a justifié sa décision par l’augmentation de la dette publique et des ratios de paiement d’intérêts, dépassant ceux des autres pays similaires. Bessent, quant à lui, attribue cette situation aux politiques de dépenses de l’administration Biden, malgré leurs objectifs louables comme la lutte contre le changement climatique.
Les implications économiques
Avec une dette nationale atteignant 36,22 billions de dollars, les États-Unis font face à des défis économiques croissants. Bessent a également abordé les tarifs douaniers et leurs impacts sur les entreprises comme Walmart, qui a promis d’absorber une partie des coûts supplémentaires.
Controverses et critiques
Les commentaires de Bessent sur le jet luxueux offert par le Qatar et sa minimisation de l’importance de la dégradation de crédit ont suscité des critiques, notamment du sénateur Chris Murphy, qui y voit un signe avant-coureur de récession.