Un séisme dévastateur a frappé le Myanmar, envoyant des ondes de choc jusqu’à Bangkok, où des familles attendent désespérément des nouvelles de leurs proches sous les décombres d’un gratte-ciel effondré. Cet article explore les conséquences humaines et structurelles de cette catastrophe rare dans une région peu habituée à de tels désastres.
Une attente angoissante à Bangkok
Devant une montagne de béton et d’acier tordu, des proches des disparus observent, impuissants, les équipes de secours s’affairer. Le séisme de magnitude 7.7, bien qu’ayant son épicentre au Myanmar, a suffisamment ébranlé Bangkok pour causer des dégâts considérables et semer la panique parmi ses habitants.
Le bilan humain s’alourdit
Au Myanmar, le bilan provisoire fait état de centaines de morts et de milliers de blessés, avec des craintes que le nombre final ne dépasse les 10 000 victimes. À Bangkok, au moins 10 personnes ont perdu la vie, un chiffre qui choque dans une ville située loin de toute faille tectonique majeure.
Des familles en détresse
Parmi les scènes les plus déchirantes, celle de Junpen Kaewnoi, dont la mère et la sœur, employées comme peintres sur le chantier du gratte-ciel effondré, sont portées disparues. « J’ai appelé sans cesse, mais en vain », confie-t-elle, le cœur lourd d’angoisse.
Une ville sous le choc
Bangkok, habituée à une croissance fulgurante, se retrouve confrontée à ses vulnérabilités. Des piscines à débordement ont vidé leur contenu dans les rues, tandis qu’un pont reliant deux immeubles résidentiels de luxe s’est rompu sous la force des secousses.
La réponse aux secours
Les ingénieurs évaluent près de 1000 signalements de dommages structurels, classant les bâtiments selon leur sécurité. Pendant ce temps, au Myanmar, les défis logistiques et politiques compliquent les efforts de secours dans un pays déjà ravagé par la guerre civile.