Dans un mouvement qui pourrait soulager l’industrie automobile, l’administration Trump envisage d’exempter certains constructeurs des tarifs douaniers annoncés précédemment. Cette décision intervient alors que les groupes de pression du secteur unissent leurs forces pour s’opposer aux nouvelles taxes sur les pièces automobiles.
Une bouffée d’oxygène pour l’industrie automobile
L’administration Trump a confirmé qu’elle envisageait d’accorder des exemptions tarifaires aux constructeurs automobiles, une nouvelle qui a immédiatement fait réagir les marchés. Cette annonce fait suite à un rapport du Financial Times révélant que le président américain prévoyait d’exempter les pièces automobiles des tarifs imposés sur les importations en provenance de Chine.
Des tarifs qui s’accumulent
Les exemptions envisagées seraient distinctes des tarifs de 25% sur les véhicules importés et les pièces automobiles, qui doivent entrer en vigueur d’ici le 3 mai. Ces mesures s’ajoutent aux taxes déjà en place sur l’acier et l’aluminium, créant une pression croissante sur l’industrie.
L’union fait la force
Face à ces défis, six des principaux groupes de politique automobile des États-Unis ont rarement uni leurs forces pour faire pression contre les nouvelles tarifications. Ils soulignent le risque pour la production américaine et la situation précaire de nombreux fournisseurs.
Un appel à la clarté
Mary Barra, PDG de General Motors, a exprimé le besoin de clarté et de régulations cohérentes pour permettre aux entreprises de mieux planifier et investir. Comme d’autres dirigeants, elle attend des éclaircissements avant d’engager des changements majeurs dans la stratégie de l’entreprise.