Dans un acte de défi remarquable, un employé de Microsoft a réussi à envoyer un email massif à des milliers de collègues, contournant ainsi les restrictions imposées par l’entreprise sur l’utilisation de termes comme ‘Palestine’, ‘Gaza’ et ‘génocide’. Cet événement soulève des questions sur la liberté d’expression au sein des grandes entreprises technologiques.
Un acte de résistance numérique
Nisreen Jaradat, ingénieure senior en support technique chez Microsoft, a envoyé un email à des milliers d’employés avec pour objet ‘Vous ne pouvez pas vous débarrasser de nous’. Dans ce message, elle exprime son mécontentement face au traitement réservé aux Palestiniens par l’entreprise et appelle à une mobilisation interne.
La réponse de Microsoft
Microsoft a réitéré sa position selon laquelle l’envoi d’emails massifs sur des sujets non liés au travail n’est pas approprié. L’entreprise a également mentionné avoir pris des mesures pour réduire ces communications non sollicitées.
Une semaine de tensions
Cette action intervient dans un contexte de protestations croissantes contre les contrats de Microsoft avec le gouvernement israélien, notamment lors de la conférence Build. Des employés et anciens employés ont perturbé plusieurs sessions, soulignant l’urgence de la situation.
Un appel à l’action
Jaradat encourage ses collègues à rejoindre le groupe No Azure for Apartheid, qui milite pour la fin des contrats de Microsoft avec Israël. Ce mouvement a déjà organisé plusieurs actions de protestation ces dernières semaines.