Un jeune étudiant de 19 ans est sur le point de plaider coupable pour avoir orchestré une cyberattaque d’envergure contre un système d’information scolaire largement utilisé. Cette affaire met en lumière les risques de sécurité liés à la protection des données personnelles dans le secteur éducatif.
Un piratage aux conséquences graves
Matthew Lane, un étudiant du Massachusetts, a admis sa culpabilité dans une affaire de cyberextorsion et d’accès non autorisé à des ordinateurs protégés. Les charges retenues contre lui incluent également le vol d’identité aggravé. Bien que le nom de PowerSchool ne soit pas explicitement mentionné par le ministère de la Justice, les détails de l’attaque correspondent à ceux révélés par la société.
Une rançon exigée
Le pirate a menacé de divulguer les noms, adresses e-mail, numéros de téléphone, numéros de sécurité sociale, dates de naissance et informations médicales de millions d’étudiants et d’enseignants si une rançon de 2,85 millions de dollars n’était pas payée. PowerSchool a confirmé avoir été victime d’une violation de données et avoir payé la rançon dans l’espoir de protéger les informations volées.
Des menaces persistantes
Malgré le paiement, les clients de PowerSchool ont continué à recevoir des menaces de divulgation des données volées. La société a reconnu le risque que les données ne soient pas supprimées, malgré les assurances reçues.
Une affaire qui s’étend
Le ministère de la Justice accuse également Lane d’avoir piraté une entreprise de télécommunications basée aux États-Unis, bien que son nom n’ait pas été divulgué. Les autorités soulignent l’impact financier et émotionnel de ces actes, notamment la peur instillée chez les parents quant à la sécurité des informations de leurs enfants.
