Dans une décision récente, un juge a rejeté la tentative d’un investisseur basé au Royaume-Uni d’empêcher la vente des actifs de Canoo, une startup spécialisée dans les véhicules électriques. Cette décision marque un tournant dans le processus de faillite de l’entreprise, mettant en lumière les complexités des transactions financières et les défis liés à la vente d’actifs à des dirigeants internes.
Une tentative tardive et confuse
Charles Garson, l’investisseur en question, a affirmé être prêt à payer jusqu’à 20 millions de dollars pour les actifs de Canoo. Cependant, il a manqué la date limite pour soumettre une offre formelle et n’a pas clarifié l’origine de ses fonds, suscitant des inquiétudes quant à une éventuelle opposition du Comité sur l’investissement étranger aux États-Unis.
Les objections de Harbinger Motors
Outre Garson, Harbinger Motors, une startup de camionnage électrique créée par d’anciens employés de Canoo, a également contesté la vente. Bien que leur objection initiale ait été rejetée, l’entreprise a fait appel de cette décision.
Un processus jugé équitable
Les avocats représentant le syndic de faillite ont défendu l’équité du processus de vente, soulignant les négociations rigoureuses avec le PDG de Canoo, Anthony Aquila, et les coûts élevés de maintien des actifs de l’entreprise. Le juge a finalement statué que Garson n’avait pas qualité pour contester la vente, compte tenu de son absence d’offre formelle et de sa méconnaissance des procédures.