Une image émouvante d’un enfant palestinien, victime des conflits à Gaza, a été distinguée comme la Photo de Presse de l’Année. Ce cliché, capturé par une photographe également originaire de Gaza, met en lumière les conséquences dévastatrices de la guerre sur les civils, en particulier les enfants.
Un témoignage visuel des horreurs de la guerre
Le portrait saisissant de Mahmoud Ajjour, un garçon de neuf ans ayant perdu ses deux bras lors d’un raid aérien israélien à Gaza, a été élu Photo de Presse de l’Année. La photographe Samar Abu Elouf, basée à Doha, a rencontré Mahmoud alors qu’il était en convalescence avec sa famille au Qatar.
Une question qui brise le cœur
« Comment vais-je pouvoir te faire un câlin ? » C’est avec ces mots que Mahmoud a exprimé sa détresse à sa mère, un moment capturé avec une sensibilité rare par Abu Elouf. Cette photographie, publiée dans *The New York Times*, sert de rappel poignant des coûts humains du conflit à Gaza.
Un impact qui dépasse les frontières
Le jury du World Press Photo a salué la manière dont cette image, tout en racontant l’histoire d’un seul enfant, reflète les souffrances de milliers d’autres. Les thèmes du conflit, de la migration et du changement climatique ont dominé les soumissions cette année, mettant en lumière des histoires de résilience et de communauté.
Une reconnaissance parmi des milliers
Parmi près de 60 000 entrées provenant de plus de 140 pays, cette photo s’est distinguée par son contraste entre lumière et obscurité, beauté et douleur. Deux autres œuvres ont été sélectionnées comme finalistes, chacune racontant une histoire unique de survie et d’adaptation.
Une exposition itinérante pour les lauréats
Les photos primées seront présentées dans une exposition itinérante, débutant à Amsterdam avant de voyager à travers le monde, offrant ainsi une plateforme pour ces récits visuels puissants.