Dans les collines d’Hébron, en Cisjordanie occupée, Hamdan Ballal, un réalisateur palestinien récemment oscarisé, fait face à une vague de violence sans précédent. Son histoire, marquée par une attaque brutale de colons israéliens et une détention controversée, souligne les tensions persistantes dans la région. Cet article explore son combat pour la justice et la préservation de sa terre.
Une reconnaissance internationale suivie de violences
Hamdan Ballal, co-réalisateur du documentaire primé * »No Other Land »*, a récemment été attaqué devant sa maison dans le village de Susya. Ce film, qui dénonce la violence et les déplacements forcés des villageois palestiniens, semble avoir attiré l’attention indésirable des colons israéliens.
L’attaque et ses conséquences
Lors de l’attaque, Ballal a été battu par des colons masqués, sous les yeux de sa famille terrifiée. Les soldats israéliens présents sur les lieux ont répondu en tirant des coups de feu en l’air, avant de l’arrêter et de le détenir dans des conditions qu’il décrit comme inhumaines.
Une résistance inébranlable
Malgré les intimidations, Ballal refuse de quitter sa terre. Son engagement pour sa communauté et son désir de justice transparaissent dans ses mots : « Pas d’autre maison. Pas d’autre terre. »
Un contexte de tensions croissantes
Les violences contre les Palestiniens en Cisjordanie ont augmenté, avec une expansion significative des avant-postes de colons. Cette situation, documentée dans le film de Ballal, reflète les défis auxquels font face les Palestiniens sous occupation.