L’histoire de Jerce Reyes, un ancien joueur de football professionnel vénézuélien, soulève des questions troublantes sur les critères utilisés pour les déportations aux États-Unis. Ses tatouages, célébrant sa passion pour le football et sa famille, ont été interprétés comme des preuves d’appartenance à un gang, menant à son arrestation et à sa déportation vers une prison notoire au Salvador.
Une Passion pour le Football Mal Interprétée
Jerce Reyes, un ancien gardien de but professionnel, a toujours affiché son amour pour le football et sa famille à travers ses tatouages. Parmi eux, un ballon de football surmonté d’une couronne, en hommage à son équipe préférée, le Real Madrid, et le mot ‘Dios’, en référence à Diego Maradona. Ces symboles, communs parmi les fans de football, ont pourtant été interprétés comme des signes d’appartenance au gang Tren de Aragua par les autorités américaines.
Une Déportation Basée sur des Preuves Fragiles
Malgré les dénégations de Reyes et de son entourage, les autorités ont maintenu leur position, arguant que certains de ses tatouages correspondaient à ceux utilisés par le gang. Cette décision a été prise sans une enquête approfondie, selon son avocate, qui a présenté des preuves de son innocence, y compris son casier judiciaire vierge et des documents attestant de sa carrière sportive.
Une Famille et une Communauté en Détresse
La famille de Reyes et sa communauté à Machiques ont exprimé leur choc et leur incompréhension face à cette décision. Une campagne pour sa libération a été lancée, mettant en lumière les conséquences humaines des politiques d’immigration strictes et les erreurs judiciaires potentielles qui en découlent.