Dans un retournement de situation inattendu, le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, semble avoir remporté la présidentielle roumaine face à George Simion, un rival d’extrême droite inspiré par les politiques de Donald Trump. Cet article explore les implications de cette victoire pour la Roumanie et l’Europe.
Une victoire inattendue
Les résultats officiels, basés sur environ 98% des bureaux de vote, montrent Nicusor Dan en tête avec 54% des voix, contre 46% pour George Simion. Dan, un mathématicien discret, a réussi à surpasser Simion dans les derniers jours de campagne, après avoir été distancé pendant des semaines.
Les enjeux de l’élection
Dan a centré sa campagne sur la lutte contre la corruption, le soutien à l’Ukraine et l’ancrage de la Roumanie dans le mainstream européen. Simion, quant à lui, promettait de mettre fin à l’aide militaire à l’Ukraine et s’inspirait ouvertement des politiques de Donald Trump.
Un contexte européen tendu
Cette élection intervient dans un contexte où l’Europe surveille de près la montée des populismes, alimentée par le mécontentement face à l’immigration et la hausse du coût de la vie. La victoire de Dan est perçue comme un frein à cette tendance.
Défis à venir
Dan a reconnu les défis qui l’attendent, notamment la nécessité de réduire le déficit budgétaire de la Roumanie, le plus élevé de l’UE, et de rassurer les investisseurs. Il a appelé à l’espoir et à la patience dans son discours de victoire.
Implications internationales
Une victoire de Simion aurait risqué d’isoler la Roumanie sur la scène internationale et d’affaiblir le flanc est de l’OTAN. Elle aurait également renforcé les positions des leaders anti-immigration en Europe, comme Viktor Orban et Robert Fico.