Dans une affaire qui secoue le monde de la technologie, VMware, désormais sous l’égide de Broadcom, accuse Siemens d’avoir utilisé des milliers de copies de ses logiciels sans licence appropriée. Cette révélation intervient alors que VMware engage des poursuites judiciaires contre le géant industriel, mettant en lumière des pratiques qui pourraient avoir des répercussions majeures sur le secteur.
Une révélation inattendue
VMware a intenté un procès contre Siemens, affirmant que ce dernier a admis avoir téléchargé et distribué des milliers de copies de ses produits sans avoir acquis les licences nécessaires. Cette affaire, portée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district du Delaware, soulève des questions sur les pratiques de gestion des licences au sein des grandes entreprises.
Les détails de l’affaire
Selon la plainte, VMware et Siemens avaient un accord de licence de logiciel principal et de service depuis 2012. Cependant, en septembre dernier, Siemens aurait demandé un renouvellement des services de support pour un nombre significatif de produits VMware, pour lesquels aucune licence n’avait été enregistrée. VMware soutient que cette liste était une admission de l’utilisation non autorisée de ses logiciels.
Les conséquences potentielles
VMware cherche non seulement à obtenir des dommages et intérêts mais aussi à récupérer tout bénéfice attribué à l’utilisation non autorisée de ses logiciels par Siemens. Cette affaire pourrait établir un précédent important dans la manière dont les violations de licences logicielles sont traitées à l’avenir.