L’annonce récente d’un partenariat entre Amazon et une entreprise d’IA saoudienne a suscité l’indignation, rappelant le meurtre de Jamal Khashoggi. Cet article explore les implications morales et économiques de cet accord.
Un partenariat qui interroge
En octobre 2018, Jamal Khashoggi, journaliste au Washington Post, propriété de Jeff Bezos, était assassiné avec l’aval du prince héritier saoudien Mohammed ben Salman. Aujourd’hui, Amazon s’associe à Humain, une entreprise d’IA saoudienne, pour un projet de plus de 5 milliards de dollars.
L’argent saoudien dans la tech
Les investissements saoudiens dans la tech ne sont pas nouveaux. Des fonds comme celui d’Andreessen Horowitz courtisent depuis longtemps les capitaux saoudiens. Amazon, quant à elle, avait déjà annoncé en mars un investissement de 5 milliards pour des centres de données dans le pays.
Une quête de modernité
L’Arabie Saoudite mise sur l’IA pour diversifier son économie, avec Project 2030. Ce projet ambitieux vise à réduire la dépendance au pétrole, dont la production devrait atteindre son pic avant de décliner.
Neom, un projet en perte de vitesse
Neom, la ville futuriste saoudienne, accumule les retards et les réductions d’ampleur. Initialement présentée comme une opportunité d’investissement spectaculaire, elle semble aujourd’hui bien plus ordinaire.
Des questions éthiques
L’engagement de Bezos en faveur de la liberté de la presse semble incompatible avec cet accord. Après le meurtre de Khashoggi, beaucoup s’interrogent sur les valeurs qui guident réellement les décisions du milliardaire.