Face à l’incertitude des tarifs douaniers et à l’obsolescence programmée des smartphones, le choix entre réparer ou remplacer son téléphone devient une question de principe. Voici pourquoi j’ai opté pour la réparation.
Le dilemme de la batterie en fin de vie
Après cinq années de loyaux services, mon iPhone 12 Mini montrait des signes de fatigue, notamment au niveau de sa batterie. Alors que je me satisfaisais pleinement de son format compact et léger, une décision s’imposait : remplacer la batterie ou acheter un nouveau modèle avant une hausse des prix. Le choix était évident.
L’obsolescence programmée, une réalité frustrante
Apple, comme d’autres fabricants, semble concevoir ses produits pour qu’ils deviennent obsolètes. La priorité est donnée à l’esthétique au détriment de la durabilité et de la réparabilité. Pourtant, les innovations d’une génération à l’autre sont souvent minimes, ne justifiant pas un renouvellement fréquent.
Un téléphone, des besoins essentiels
Contrairement à beaucoup, mon utilisation du téléphone se limite à l’essentiel : appels, messages, navigation et musique. Je n’ai que faire des dernières fonctionnalités ou des caméras ultra-performantes. Ce qui compte pour moi, c’est la praticité et la durabilité.
La réparation, un acte de résistance
Dans un contexte économique incertain, où les chaînes d’approvisionnement sont perturbées et les prix volatils, réparer plutôt que remplacer devient un acte tant économique que politique. Apple a tardé à faciliter les réparations indépendantes, mais face à l’absence d’alternatives viables, c’est la solution la plus sensée.
Économiser dans un monde imprévisible
Avec des tarifs douaniers fluctuants et une inflation galopante, chaque économie compte. Remplacer la batterie de mon téléphone pour 90 dollars plutôt que d’investir dans un nouveau modèle est un choix judicieux. C’est aussi une façon de résister à la surconsommation et à l’obsolescence programmée.