Dans un monde où l’IA évolue à une vitesse fulgurante, le développement des puces, composantes essentielles de cette technologie, peine à suivre. Cognichip, une startup basée à San Francisco, se donne pour mission de changer la donne en utilisant l’IA générative pour accélérer et réduire les coûts de production des puces.
Une innovation audacieuse pour l’industrie des semi-conducteurs
Fondée par Faraj Aalaei, un vétéran de l’industrie des semi-conducteurs, Cognichip travaille sur un modèle d’IA fondé sur la physique. Ce modèle, baptisé « intelligence artificielle des puces », vise à réduire de 50% le temps et les coûts de développement des nouvelles puces.
Un constat alarmant à l’origine du projet
En 2015, Aalaei tire la sonnette d’alarme sur le déclin des investissements en capital-risque dans les entreprises de semi-conducteurs. Une situation qui, selon lui, menace la compétitivité et l’innovation dans ce secteur crucial.
De l’idée à la réalité
Après une décennie de réflexion et la création de Candou Ventures en 2016, Aalaei lance Cognichip en 2024. Convaincu que les avancées en IA générative peuvent résoudre certains défis de l’industrie, il assemble une équipe d’experts issus de Stanford, Google et MIT.
Un financement de départ prometteur
Avec 33 millions de dollars en financement initial, Cognichip attire l’attention de grands noms comme Lux Capital et Mayfield. Navin Chaddha de Mayfield voit en cette startup une solution vitale pour une industrie en manque de talents.
Une vision ambitieuse pour l’avenir
Aalaei imagine un futur où l’IA de Cognichip agira comme un ingénieur expert, permettant de réaliser le même travail avec moins de personnel et en un temps record. Une révolution qui pourrait démocratiser l’accès à la fabrication des puces.
