Les marchés de la région Asie-Pacifique ont majoritairement enregistré des baisses ce jeudi, marquant une divergence avec Wall Street alors que les investisseurs évaluent les récentes évolutions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Performances variées en Asie-Pacifique
Le Nikkei 225 du Japon a reculé de 0,98%, tandis que le Topix perdait 0,88%. En Corée du Sud, le Kospi a diminué de 0,73% et le Kosdaq de 0,79%. À Hong Kong, l’indice Hang Seng a chuté de 0,82%, et le CSI 300 de la Chine continentale a perdu 0,87%. L’Inde n’a pas été épargnée, avec le Nifty 50 en baisse de 0,16%. Seule l’Australie a résisté à la tendance, avec le S&P/ASX 200 clôturant en hausse de 0,22%.
Contexte mondial
Les contrats à terme sur les actions américaines ont glissé après que le S&P 500 a progressé pour le troisième jour consécutif. La Chine et les États-Unis ont temporairement suspendu leur différend tarifaire plus tôt cette semaine. Le S&P 500 a légèrement augmenté de 0,10%, le Nasdaq Composite a gagné 0,72%, tandis que le Dow Jones Industrial Average a reculé de 0,21%.
Perspectives et analyses
Barclays a souligné que la hausse des rendements des obligations à long terme représente le plus grand risque pour les actions américaines, et non les tarifs. Reliance Industries a sécurisé un prêt offshore de 2,98 milliards de dollars, le plus important en Inde depuis 2023. Les actions chinoises devraient rester volatiles malgré la trêve tarifaire. L’emploi en Australie a bondi de 89 000 en avril, dépassant les attentes. La Chine a réduit son ratio de réserves obligatoires, injectant 138,5 milliards de dollars de liquidités. Citi anticipe une baisse des prix du pétrole plus tard dans l’année en raison des progrès potentiels dans un accord entre les États-Unis et l’Iran.
